DES ABEILLES ET DES HOMMES
Saint Héand – Mercredi 3 juin – 20h30
Film présenté dans le cadre de la semaine du développement durable
Séance spéciale Entrée gratuite
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DES ABEILLES ET DES HOMMES
France, Réalisation Markus Imhoof
Sortie le 20 février 2013 – durée 1h31 min
Documentaire
Entre 50 et 90% des abeilles ont disparu depuis quinze ans. Cette épidémie, d’une violence et d’une ampleur phénoménale, est en train de se propager de ruche en ruche sur toute la planète. Partout, le même scénario : par milliards, les abeilles quittent leurs ruches pour ne plus y revenir. Aucun cadavre à proximité. Aucun prédateur visible.
Arrivée sur Terre 60 millions d’années avant l’homme, l’Apis mellifera (l’abeille à miel) est aussi indispensable à notre économie qu’à notre survie.
Aujourd’hui, nous avons tous de quoi être préoccupés : 80 % des espèces végétales ont besoin des abeilles pour être fécondées. Sans elles, pas de pollinisation, donc pratiquement plus de fruits, ni légumes.
Il y a soixante ans, Einstein avait déjà insisté sur la relation de dépendance qui lie les butineuses à l’homme : « Si l’abeille disparaissait du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre. »
CRITIQUES
aVoir-aLire.com
Si le réalisateur préfère souvent le fiel au miel, son constat alarmant file autant le bourdon qu’il donne des ailes pour changer enfin de modèle de production agricole. Indispensable.
La Croix
Riche d’images très rares (...), le film dresse un constat au final assez glaçant et laisse le spectateur aux prises avec des questions essentielles, liées aux antagonismes de plus en plus criants entre l’homme et la nature.
Le Journal du Dimanche
C’est presque un film d’horreur que signe Markus Imhoof pour nous faire prendre conscience du sort terrible infligé par l’homme aux abeilles. (...) Le vol des abeilles, filmé en très gros plan, apporte une poésie bienvenue dans ce monde de brutes.
Le Nouvel Observateur
Un formidable plaidoyer pour ces bienfaitrices de l’humanité que la folie des hommes est en train de détruire peu à peu.
Libération
A mille lieux du documentaire d’investigation, le film permet, grâce à une narration intimiste mais pas trop, (...) naïve mais pas idiote, de mieux comprendre quelle relation particulière l’homme a tissé avec l’un des plus spectaculaires insectes sociaux.
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